
À des années-lumière, une étoile à neutron
s’est fissurée et à dispersée des morceaux
dans tous les sens, dans toutes les directions,
mais c’est sur Terre qu’a atterri le plus beau.
De la poussière d’étoile du firmament
m’enlace le cœur et l’embrasse tendrement
Afin de me faire oublier à moi, Didi
la tristesse et fadeur de ce monde maudit.
On se tourne autour, on se jauge, on se défit
pour apprendre à se connaître et mettre à profit
le temps qu’il nous reste avant le boulevard
de la fin, avant de plonger dans le trou noir.
Vraiment proches, le cataclysme interstellaire
semble inévitable, mais commence à me plaire,
Une fois unis, prendra place un grand roi,
Il faut toujours être deux pour faire trois.
L’horizon des événements me préoccupe,
une fois franchi, aucun retour en arrière
n’est possible, c’est simplement un préambule,
une éternité à nous, voilà ma prière.