Malta, the island of the sun,
Where crystal waters gently run.
Its shores are lined with fishing boats,
That bob and sway with the ocean's moats.
The boats, they come in every size,
With sails of red, blue, and white.
Each one a story, each one a prize,
Of journeys taken, of winds so bright.
The fishermen, they know the sea,
They've sailed its waters, wild and free.
With nets cast deep, they bring forth treasure,
Of fish and tales, beyond all measure.
In harbors old, the boats are moored,
Their timbers weathered, rough, and scored.
A reminder of the sea's own power,
Of tempests raged, in hours long hours.
But when the day breaks, clear and calm,
The boats set sail, without alarm.
With sun on their faces, and wind in their hair,
They journey forth, without a care.
So here's to Malta, and its boats,
That brave the sea, and all it floats.
May their journey's always be smooth,
And their catch be plenty, and always bountiful.
In the city of Krakow, a beauty so divine,
The streets are lined with ancient monuments and shrines,
A place where history whispers in the breeze,
Where culture thrives in every nook and crease.
The Wawel Castle stands tall in the sky,
Its walls tell tales of knights, kings and spies,
The Main Square, a bustling hub of life,
A gathering place for joy, love, and strife.
The market stalls are filled with colors bright,
A symphony of sights and smells and delight,
The Cloth Hall, a beacon of trade and wealth,
A symbol of the city's economic health.
In the Kazimierz district, stories untold,
A place where Jewish history and culture unfold,
The synagogues, once places of worship and peace,
Now stand as monuments of tragedy and grief.
Oh Krakow, a city of grace and charm,
Your beauty shines like a bright and blazing star,
A place where the past and present intertwine,
In a symphony of art, history, and time.
aujourd’hui, j’ai lutté contre la volonté de pleurer. j’avais bien trop peur de passer pour une fiotte.
j’étais en visite à Auschwitz. et bien, je peux vous dire que c’est vraiment quelque chose.
je veux dire ce n’est guère un secret pour personne que les allemands sont des dégénérés. mais là, voir l’endroit où a eu lieu tous ces massacres, cela fait un vrai drôle d’effet.
le docteur Mengele… putain, mais il a dû subir de sales saloperies dans son enfance pour être aussi déréglé.
attendez, le type expérimentait tout de même toute sorte d’expériences sur des êtres humains.
encore un connard qui a dû échouer le concours de médecine ou ses études primaires.
des dégénérés de la sorte, plus jamais, tu m’entends. plus jamais.
L’aéroport avale ses milliers de voyageurs, Pour assouvir son énorme appétit vorace, Sa bouche dévore des mets de toute race, Ce délicieux festin le remplit de bonheur.
Ils vont à Sydney, ils vont à Moscou, ils vont à Paris, En s’élevant à des milliers de mètres du sol, Peuvent même traverser les deux pôles, La destination ne dépend que de leurs envies.
Installé sur son siège, on s’endort à Tokyo, Durant quelques heures de sommeil profond Et de rêves remplis de chevaliers et dragons, On ouvre les yeux dans un aéroport à Rio.
On peut aussi voyager sans bouger de place En tirant les ficelles de son imagination Pour concocter une délicieuse potion À consommer les jours où la vie est une garce.
Mais rien ne remplace la perception par la rétine D’un coucher de soleil au bord du vide Ou au bord d’une eau claire et limpide Même une imagination débordante et fine.
Alors sortez, voyagez et découvrez, Avant qu’il ne soit beaucoup trop tard Pour respirer l’air frais montagnard, Restez immobile et vous mourrez.
Rose avait dans les vingt-quatre ans et pour elle, cela signifiait vingt-quatre années de tourments et de souffrances. L’un de ses oncles prenait le soin de tendrement abuser de son innocence de jeune fille, puis d’adolescente (quoiqu’elle ne fut pas aussi innocente à cette période de sa vie). Elle le détestait. Elle s’était promis qu’un jour, elle aurait le courage de lui ôter la vie et ses testicules avec.
Ses parents faisaient mine de ne rien remarquer, ce qui avait d’autant plus le don de l’agacer au plus haut point. Elle détestait ses parents pour cette raison. Car en dehors de cela, ils étaient plutôt gentils avec elle, sans toutefois être les parents de rêve, elle estimait qu’elle n’avait pas à se plaindre.
Côté scolarité, cela tenait davantage du miracle qu’elle ne fut pas déjà renvoyée de ses différents établissements ou qu’elle ne fut pas placée dans un centre de détention juvénile. Elle avait un don particulier pour s’entourer des mauvaises personnes. Aussi, ces dernières avaient une certaine influence nocive sur elle. Rose était devenue une mauvaise personne à partir du collège. Mais elle avait l’impression d’avoir des amis et des copines… Elle ne s’était nullement interrogée sur ces personnes. Elle ne s’est jamais posée la question suivante : « Qui serait prêt ou prête à prendre une balle pour moi ? » Elle aurait bien vite compris que son amitié n’était qu’illusion et artifice.
En terminale, elle avait appris une bonne nouvelle : son oncle pédophile était décédé dans un accident de voiture. Ce dernier avait pris le volant après une soirée arrosée et avait fauché une femme enceinte avant d’aller s’encastrer dans un mur de banque. Elle ne put cacher sa joie à l’annonce de cette nouvelle, ce qui lui valut un sacré sermon de la part de son père. Cette nouvelle fit l’effet d’une bombe pour elle, elle était décidément libérée d’un poids. Puis, elle se dit que son oncle avait été une ordure jusqu’au bout, même mourir, il n’avait pas pu le faire seul, il fallait qu’il entraîne la vie d’une innocente avec lui.
Elle avait difficilement obtenu son bac puis, après quatre mois d’études supérieures, elle décida d’abandonner cela et de commencer à travailler. Elle avait décroché un job en tant que femme de chambre dans un hôtel près du domicile de ses parents. Tout commençait à rentrer dans l’ordre. Elle avait mis un peu d’argent de côté, pour plus tard ou pour les imprévus.
Rose avait commencé à fréquenter l’un de ses collègues, qui était à la réception de l’hôtel. Ils se virent pendant quelque temps avant de se décider à baiser. Leur première fois ne fut pas terrible, mais les fois suivantes étaient de plus en plus proches de l’extase ultime. Après quelque temps, ils commencèrent à discuter sérieusement de s’installer ensemble, voire de fonder une famille.
Un jour, alors qu’elle était en plein travail, elle entendit son téléphone portable retentir. Mais elle n’y prêta pas attention, car elle avait presque terminé son service. Tout de suite après, son téléphone sonna de nouveau. Avec une ribambelle de jurons, elle le sortit de sa poche et regarda l’écran : « Numéro masqué », elle le remit dans sa poche. Alors qu’elle mettait les draps sur le lit de sa dernière chambre, sa manager vint en courant la voir, le téléphone à la main. « Rose, Rose ?!
Oui, madame Rubben ?
Rose, oh, mon Dieu, je suis désolée… mais il faut vraiment que tu prennes cet appel, dit madame Rubben en fondant en larmes.
Mais qui c’est ? » Madame Rubben sanglotait et ne parvint pas à lui répondre. Rose comprit tout de suite que quelque chose n’allait pas.
Elle prit le combiné, l’approcha de son oreille et se racla la gorge : « Oui, allô ?
Vous êtes Rose Nastor ?
Oui, oui, c’est bien moi. Qui est à l’appareil ?
Ecoutez madame, je suis navré d’avoir à vous annoncer cela, mais vos parents sont décédés dans un accident d’ascenseur. » Le sapeur-pompier au bout du fil n’eut même pas le temps d’en dire plus que Rose avait envoyé valdinguer le combiné contre le mur et fondit en larmes. Madame Rubben tenta en vain de la consoler, mais Rose était devenue hystérique. Elle pleurait à chaudes larmes, puis ôta sa tenue de travail et sortit de la chambre en sous-vêtements. Dans la rue, tous les passants se retournaient et faisaient le signe de croix.
Elle rentra directement chez ses parents, mais elle n’avait pas son sac à main où se trouvaient ses clés. Elle prit une brique pour briser l’une des vitres de la cuisine et entra ainsi. Elle se taillada la cuisse au passage. Elle saignait abondamment. Dans le salon, elle ouvrit l’un des placards et sortit une bouteille de whisky et but une longue rasade au goulot avant de s’en verser sur sa plaie ouverte. Elle mit un pansement dessus dans la salle de bain. Le sang semblait s’être arrêté de couler. Elle s’habilla en vitesse et appela le 18.
La conversation avec l’opératrice était un peu compliquée, car entre les sanglots de Rose et le flegme de l’opératrice, elle mit bien une demi-heure avant d’obtenir ce dont elle avait besoin.
Elle se rendit aussitôt à la morgue. Elle fut prise en charge et on lui demanda d’identifier les corps. Elle pleurait toutes les larmes de son corps, mais l’un des personnels de la morgue lui tendit la carte d’un psychologue. Elle trouva cela humiliant au plus haut point, mais n’avait pas la force de lui conseiller de se la mettre là où elle pensait.
Elle s’occupa ensuite de toutes les démarches administratives qui suivent un décès. Elle était étonnée par la capacité qu’avait son corps à régénérer ses larmes. Une fois tout cela fait, elle avait la date de l’enterrement, ç’allait être dans cinq jours.
Elle rentra à l’hôtel où elle travaillait pour récupérer ses affaires et rentra à la maison de ses parents. Au moment où elle inséra la clé dans la serrure, elle fondit en larmes et elle s’écroula au sol. Elle resta ainsi durant près de deux heures à pleurer. Certains voisins et passants restaient plantés devant elle et la regardaient avec un air de pitié, mélangé à du dégoût.
Lorsque le froid lui devint insupportable, elle se releva et rentra dans la maison. Là, de nouveau, elle se mit à pleurer durant de longues minutes. Puis, comme elle avait besoin d’un peu de réconfort, elle appela son copain. Celui-ci répondit au bout de la première tonalité.
« Rose ? Je suis désolé, vraiment désolé. Je me suis dit que c’était peut-être malvenu de t’appeler aussi rapidement. Rubben m’a annoncé ça tout à l’heure…
J’ai besoin de te voir. Tu peux venir là ? Tout de suite ? dit-elle en sanglotant.
Écoute Rose. Je dois te dire quelque chose. Ce n’est pas le moment, mais je ne peux plus garder cela pour moi.
Viens et tu me le diras en face. J’ai besoin de toi, s’il te plaît, Sacha…
Non, écoute-moi Rose. Je ne vais pas venir.
Mais pourquoi ? cria-t-elle en fondant en larmes.
Rose ? Je suis séropositif. Et comme on ne s’est pas toujours protégé… tu devrais faire des tests. » Là, il raccrocha. Rose tenta de le rappeler, mais il ne répondit pas. Elle n’était pas sûre d’avoir bien entendu. En réalité, elle avait parfaitement entendu, mais elle pria pour que cela ne soit que le fruit de son imagination.
Au bout d’une dizaine de tentatives, elle abandonna. Le monde semblait se dérober sous ses pieds. Elle s’allongea à même le sol dans le salon et contempla les craquelures du plafond tout en pleurant. Elle finit par s’endormir aux aurores et lorsqu’elle se réveilla, elle appela aussitôt Sacha. Pas de réponse de sa part. Elle appela madame Rubben et lui demanda si ses parents étaient morts. Cette dernière fondit en larmes et lui affirma que oui. Ce n’était donc pas un cauchemar.
Elle avait essayé d’aller voir Sacha, mais celui-ci était parti précipitamment selon sa propriétaire. Elle se mit à le détester à vouloir le tuer. À l’hôtel non plus, il n’avait guère plus donné de signes de vie. Elle finit par se résoudre à l’idée qu’il valait mieux qu’un tel enfoiré sorte de sa vie.
La veille de l’enterrement, elle reçut une lettre de Sacha remplie d’excuses et de mea culpa. Il lui disait qu’il était désolé de ne pas avoir eu la force de faire face à tout cela. Qu’il l’aimait au plus haut point, mais qu’il ne la méritait pas. Avant même de terminer de la lire, elle la déchira et la jeta à même le sol.
Le jour de l’enterrement, elle se réveilla aux alentours de 4h du matin. Elle n’avait fermé l’œil que durant quelques minutes. Elle avait l’impression d’être dans une dimension parallèle. Elle n’arrêtait pas de penser que tout cela n’était qu’un terrible cauchemar. Un cauchemar perpétuel duquel elle ne parvenait pas à se réveiller.
Elle resta assise sur son lit durant de longues heures avant de décider d’aller prendre une douche et de s’apprêter. Elle enfila un tailleur noir et un manteau tout aussi noir. Elle se regarda dans le miroir et fondit en larmes. Elle était sur le point d’enterrer ses parents, les fondations de sa vie, ses repères… comment allait-elle pouvoir vivre sans eux ?
Elle se repoudra, car les larmes l’avaient amochée et elle sortit. Elle devait prendre le métro, car le cimetière n’était pas tout près. Après cinq minutes de marches, une pluie glaciale vint la martyriser. Elle accélérera le pas.
Une fois dans le métro, le tableau d’affichage indiquait que la prochaine rame allait arriver dans sept minutes. Elle regarda autour d’elle et ne vit que de la tristesse sur le visage des gens, du dégoût, un dégoût de cette vie morose et monotone. Elle se mit à pleurer, car elle se rappela que dans quelques instants, elle allait enterrer ses héros.
Lorsque la rame arriva en station, elle se leva précipitamment et courut vers le bord du quai. Lorsque la rame fut à son niveau, le conducteur pila, mais l’allure du métro était encore trop importante pour s’arrêter à temps. Elle s’élança dans le vide et l’avant de la rame vint lui briser ses cotes et son crâne fut envoyé vers les rails avec une violence inégalée. Son corps sur les rails, le métro lui passa dessus et déchiqueta sa chair blanche, des lambeaux imbibés de sang voltigeaient dans l’air tels une œuvre d’art abstraite.
Sur le quai, les autres usagers furent abasourdis. Des cris d’effroi et de terreur se firent entendre de-ci, de-là. Certains cachaient leur visage, quand d’autres, plus curieux tentaient d’apercevoir le cadavre de Rose.
Elle était méconnaissable lorsque les pompiers virent ramasser ce qu’il restait de son corps frigide. Ils en avaient vu d’autres, mais l’état dans lequel elle était fit avoir des haut-le-cœur à plus d’un des pompiers.
Ainsi, Rose n’avait pas eu à subir l’enterrement de ses parents. Elle n’avait pas eu à subir le stress inouï quant aux résultats de sa prise de sang relative au VIH. Elle était en paix désormais. Plus rien n’avait d’importance. Elle allait rejoindre ses deux parents dans ce paisible havre de paix…
Carlos était devenu, très jeune, joueur de football professionnel. il jouait au poste de milieu offensif et portait le numéro 49 en hommage à son père qui décéda à cet âge.
il était argentin et à ses 17 ans, il fut appelé en équipe nationale d’Argentine.
lors de son premier match, bien que ce fut un match amical, il avait délivré une passe décisive et avait marqué deux buts, l’un de la tête et l’autre d’une sublime frappe enroulée qui a fini sa course en pleine lucarne.
le public l’avait ovationné comme il se doit. dans les vestiaires, ses coéquipiers n’étaient pas avares en compliments.
après qu’ils eurent fêté leur victoire, le chauffeur de Carlos le conduisit chez lui. ce dernier n’avait pas eu la motivation pour passer son permis.
au détour d’un virage qu’il prit un peu trop rapidement, la Mercedes blanche vint s’encastrer dans un arbre.
le chauffeur mourut sur le coup, Carlos avait de graves séquelles, sa colonne vertébrale était touchée…
Le temps panse le moindre de nos maux, On pense au temps qui passe à chaque instant En se disant qu’il faut réinventer le présent Avant que la mort nous guète avec sa faux.
Agissez donc pendant qu’il est encore temps Car en un clignement d’yeux on devient vieux Et il sera trop tard pour continuer la quête du mieux. Marquez la vie, le monde, voyez les choses en grand.
mon pote Fabrice avait amené des champignons hallucinogènes d’un de ses voyages en Asie. il tenait à tout prix à ce que j’essaye cela. « c’est un putain de trip, mec », m’avait-il dit pour me forcer à franchir le pas. il ne m’en fallait pas autant.
j’en pris donc en toute petite quantité car j’avais quelque peu peur des effets que cela pourraient avoir sur moi.
au bout d’une vingtaine de minutes, mon chat se mit à me faire des doigts d’honneur et à me demander « d’aller me faire mettre ». je fus assez lucide pour me rendre compte qu’il devait s’agir des symptômes de ces foutus champignons.
je fis part à Fabrice de mon échange avec mon chat, il me conseilla d’aller faire un tour dehors car, prendre l’air me ferait du bien.
je me levai péniblement du canapé et, en sortant, dans la cuisine, je remarquai que ma gazinière suçait le manche d’une des casseroles qui était accrochée au dessus. « bon, tout va bien », me persuadai-je.
je continuai mon chemin et une fois dehors, je m’assis sur l’herbe dans le jardin. lorsque je levai ma tête, la stupeur me gagna : les quelques arbres qui jonchaient mon jardin étaient en train de faire une partie de basket. je me mis debout et ordonna au cerisier de me faire une passe « et fissa, pour l’amour du Christ »…
la suite ? je n’en ai pas la moindre idée. mais ma poignée de porte m’a envoyé un sms pour me dire de ne pas oublier d’acheter du terreau pour le cocktail à la vodka. je vous laisse.
La route est longue Jusqu’à ton cœur Telle une colombe Très en hauteur À toute vitesse Je vole vers toi Sans tristesse Rempli de joie Pour te crier Mon amour Meurtrier Pour toujours…