Au fil de l’eau

Le calme s’abat sur la côte. Le bruit des vagues forme une symphonie spéciale, une musique qui apaise.

Trône au milieu de l’eau un voilier, il surveille les immeubles, veille sur les riverains. Le capitaine est parti déjeuner… n’est-il pas Charles ?

Et lorsque le soleil se cache derrière l’horizon, les immeubles déversent leurs lumières artificielles dans ce coin abyssal. La jalousie des étoiles… Un paradis artificiel.

Au petit matin, les plus courageux s’en vont courir au large, courir après le temps, courir après la vie… qui sait ?

Et le reflet du monde a ceci de sublime qu’il nous montre ces structures géantes que sont les hôtels en train de danser au fil des vagues…

C’est paisible, cela mérite bien une courte pause, un banc est libre. Je sors Les Fables de La Fontaine pour rajouter encore plus de poésie au moment présent… une histoire de moral.

Je restai assis pendant un moment. Les balcons furent vides, les terrasses également. Dès l’instant où des touristes commencèrent à y faire leur apparition, la beauté de l’instant devint fade.

Quelque fut leur intention, je n’en avais cure, le moment était censé m’être réservé, je voulais avoir le monde pour moi, et moi seul…

Mais aussi fort qu’on le veuille, les rêves restent du domaine de l’imaginaire… Le monde est fait pour être partagé.

Il y a bien une chose qu’ils ne m’enlèveront point : mes souvenirs et mes divagations.

PS : Je veux vivre au septième étage d’une tour, ainsi, serais-je près des nuages. C’est beau, les nuages.

La misère est plus belle au soleil

Le soleil embrasse les rides de mes yeux riants. Une embrassade aveuglante, les lunettes de soleil ne sont pas du domaine de l’accessoire ici. La chaleur est étouffante, pourtant on se sent bien. C’est une bouffée d’air frais dont a besoin le dormeur.

Regardez au loin, y voir la ligne d’horizon et sourire, la vie est belle. La misère est plus belle au soleil.

Malta

Malta, the island of the sun,
Where crystal waters gently run.
Its shores are lined with fishing boats,
That bob and sway with the ocean's moats.
The boats, they come in every size,
With sails of red, blue, and white.
Each one a story, each one a prize,
Of journeys taken, of winds so bright.
The fishermen, they know the sea,
They've sailed its waters, wild and free.
With nets cast deep, they bring forth treasure,
Of fish and tales, beyond all measure.
In harbors old, the boats are moored,
Their timbers weathered, rough, and scored.
A reminder of the sea's own power,
Of tempests raged, in hours long hours.
But when the day breaks, clear and calm,
The boats set sail, without alarm.
With sun on their faces, and wind in their hair,
They journey forth, without a care.
So here's to Malta, and its boats,
That brave the sea, and all it floats.
May their journey's always be smooth,
And their catch be plenty, and always bountiful.