Une balade dominicale sur la galaxie d’Andromède

Les rues sont dénuées d’âmes, mais pourtant elles sont pleines de gens. Tout le monde marche tête baissée, d’aucuns lèvent la tête pour contempler l’imposante bâtisse qui a un incroyable vécu derrière elle.

L’hôtel d’en face abrite de nombreux touristes qui sont venus ici pour oublier leur quotidien. Voyager est le meilleur remède à la monotonie de la vie. Les rayons de soleil font oublier les clôtures, les échéances et les prélèvements d’impôts.

Du bout des doigts, on pourrait presque toucher les nuages. Prendre de la hauteur, avancer, le chemin des Hommes est fait d’une linéarité extraordinaire…

Vient ensuite le temps de la reflexion sur la théorie des cordes. D’univers parallèle en univers parallèle, on a tendance à se focaliser sur la réalité qu’on souhaiterait avoir, mais on ne se dit jamais qu’il se peut que cette réalité existe dans un univers parallèle. Et cela devrait suffire à nous rendre heureux.

Et pour les plus fortunés, il est toujours possible de monter à bord de son voilier et prendre le large. Écouter le bruit des vagues venant se fracasser sur la coque, se sentir vivant.

Une âme en peine retrouve toujours son chemin dans une église. Arrête-toi devant, admire sa splendeur et pénètres-y. Un cocon de sérénité en plein milieu de la ville. Calme. Prie.

Pour finir, prêtes attention à ces petits détails, tu n’y trouveras nullement le diable, mais la paix intérieure. Le monde est beau. La vie est belle.

Au fil de l’eau

Le calme s’abat sur la côte. Le bruit des vagues forme une symphonie spéciale, une musique qui apaise.

Trône au milieu de l’eau un voilier, il surveille les immeubles, veille sur les riverains. Le capitaine est parti déjeuner… n’est-il pas Charles ?

Et lorsque le soleil se cache derrière l’horizon, les immeubles déversent leurs lumières artificielles dans ce coin abyssal. La jalousie des étoiles… Un paradis artificiel.

Au petit matin, les plus courageux s’en vont courir au large, courir après le temps, courir après la vie… qui sait ?

Et le reflet du monde a ceci de sublime qu’il nous montre ces structures géantes que sont les hôtels en train de danser au fil des vagues…

C’est paisible, cela mérite bien une courte pause, un banc est libre. Je sors Les Fables de La Fontaine pour rajouter encore plus de poésie au moment présent… une histoire de moral.

Je restai assis pendant un moment. Les balcons furent vides, les terrasses également. Dès l’instant où des touristes commencèrent à y faire leur apparition, la beauté de l’instant devint fade.

Quelque fut leur intention, je n’en avais cure, le moment était censé m’être réservé, je voulais avoir le monde pour moi, et moi seul…

Mais aussi fort qu’on le veuille, les rêves restent du domaine de l’imaginaire… Le monde est fait pour être partagé.

Il y a bien une chose qu’ils ne m’enlèveront point : mes souvenirs et mes divagations.

PS : Je veux vivre au septième étage d’une tour, ainsi, serais-je près des nuages. C’est beau, les nuages.

La misère est plus belle au soleil

Le soleil embrasse les rides de mes yeux riants. Une embrassade aveuglante, les lunettes de soleil ne sont pas du domaine de l’accessoire ici. La chaleur est étouffante, pourtant on se sent bien. C’est une bouffée d’air frais dont a besoin le dormeur.

Regardez au loin, y voir la ligne d’horizon et sourire, la vie est belle. La misère est plus belle au soleil.

Malta

Malta, the island of the sun,
Where crystal waters gently run.
Its shores are lined with fishing boats,
That bob and sway with the ocean's moats.
The boats, they come in every size,
With sails of red, blue, and white.
Each one a story, each one a prize,
Of journeys taken, of winds so bright.
The fishermen, they know the sea,
They've sailed its waters, wild and free.
With nets cast deep, they bring forth treasure,
Of fish and tales, beyond all measure.
In harbors old, the boats are moored,
Their timbers weathered, rough, and scored.
A reminder of the sea's own power,
Of tempests raged, in hours long hours.
But when the day breaks, clear and calm,
The boats set sail, without alarm.
With sun on their faces, and wind in their hair,
They journey forth, without a care.
So here's to Malta, and its boats,
That brave the sea, and all it floats.
May their journey's always be smooth,
And their catch be plenty, and always bountiful.

Les statues

Les statues, immobiles et solides,
Défiant le temps, dans leur silence,
Immuables, figées dans leurs postures,
Éveillent en moi une mélancolie.

Elles sont des souvenirs en pierre,
De l'humanité, de son histoire,
Des héros, des dieux, des rois,
Qui ont marqué l'existence.

Leurs yeux fixes, vides, qui me regardent,
Semblent me parler de la vie éternelle,
De l'épopée des temps anciens,
De la beauté qui ne meurt pas.

Les statues, tel des témoins silencieux,
Résistent à l'épreuve des siècles,
Et m'offrent un aperçu de l'éternité,
De la gloire et de la grandeur.

Elles sont les gardiennes de notre mémoire,
Les témoins de notre passé,
Les gardes d'honneur de notre humanité,
Qui ne s'effaceront jamais.

Budapeste

Budapest, ville de lumières et de bière
Où les rues sont bondées de monde à tout moment
Où les bars débordent de vie jusqu'au petit matin
Et où les gens vivent leur vie sans se soucier de demain

Je marche dans les rues étroites, émerveillé par chaque édifice
Les clochers des églises se dressent fièrement vers le ciel
Et les eaux paisibles de la Danube brillent sous la lune
C'est ici que je me sens vivant, c'est ici que je respire

Je me souviens des soirées interminables à boire du vin rouge
Et des jours passés à écouter les musiciens jouer leurs morceaux
Je me souviens des défis que j'ai relevés, des coeurs que j'ai brisés
Et de la liberté que j'ai trouvée dans cette ville merveilleuse

Budapest, ville de mes rêves et de mes démons
Où je me suis battu pour survivre et où je suis devenu moi-même
C'est ici que je suis né, c'est ici que je mourrai
Car jamais je ne pourrai oublier ces rues, ces gens et cette vie.

Krakow

In the city of Krakow, a beauty so divine,
The streets are lined with ancient monuments and shrines,
A place where history whispers in the breeze,
Where culture thrives in every nook and crease.

The Wawel Castle stands tall in the sky,
Its walls tell tales of knights, kings and spies,
The Main Square, a bustling hub of life,
A gathering place for joy, love, and strife.

The market stalls are filled with colors bright,
A symphony of sights and smells and delight,
The Cloth Hall, a beacon of trade and wealth,
A symbol of the city's economic health.

In the Kazimierz district, stories untold,
A place where Jewish history and culture unfold,
The synagogues, once places of worship and peace,
Now stand as monuments of tragedy and grief.

Oh Krakow, a city of grace and charm,
Your beauty shines like a bright and blazing star,
A place where the past and present intertwine,
In a symphony of art, history, and time.