
Chaque année, c’est la même chose, l’histoire se répète,
On craque nos doigts on et on sort les manettes.
Pourquoi ? Parce qu’il y a la sortie du tout nouveau Fifa,
On prépare cinquante euros et on file au magasin fissa.
C’est toujours la même chose : aucune nouveauté, rien de tout ça,
Et comme toujours, on se fait la promesse qu’on ne l’achètera pas,
Mais avec le froid et les week-ends pleins de pluie,
Il est le remède salvateur pour vos soirées entre amis.
On allume la console et on insère délicatement le disque dans la fente,
Lorsque retentit « EA Sport, It’s in the Game », l’excitation augmente.
Le moment est venu de choisir son équipe favorite, celle qui nous a plu,
L’adversaire fait son choix et à compter de là, l’amitié n’existe plus.
Faire sa compo est hautement stratégique, c’est un instant crucial,
Choisir le bon attaquant, le bon milieu et le bon défenseur central
Aura une importance jusqu’à l’ultime minute du temps réglementaire,
Sur console, ce sont les joueurs qui donnent la victoire et non Sepp Blatter.
Lorsque les filets tremblent, la joie est pure, elle est immense,
Alors que l’adversaire est envahi d’une tristesse que rien ne panse.
Il lui faut impérativement revenir au score le plus vite possible,
Sinon il sera la risée et des moqueries de ses potes, il sera la cible.
Un but, deux buts, trois buts à zéro et c’est le PLM,
C’est le fiasco pour l’adversaire mais c’est ce qu’on aime.
La victoire compte, mais plus importante est la distraction,
Alors ramenez-moi Soares pour que je lui détruise le fion.