À la découverte des trésors de Sydney : un voyage à travers la baie

Sydney, une ville qui ensorcelle dès le premier regard avec son énergie débordante et ses panoramas à couper le souffle. Au cœur de cette métropole palpitante se dresse l’un des ports les plus emblématiques au monde, un véritable joyau. Lors de ma dernière aventure, j’ai eu le privilège de redécouvrir les merveilles de cette baie spectaculaire, et chaque instant a été une révélation. Voici un aperçu de trois moments inoubliables qui resteront gravés dans mon cœur.

L’Opéra de Sydney et le Harbour Bridge : des monuments à couper le souffle

Qui pourrait visiter Sydney sans être absolument envouté par la silhouette majestueuse de l’Opéra de Sydney, ce chef-d’œuvre architectural qui semble s’élever et flotter gracieusement sur les eaux scintillantes? Étreint par le Harbour Bridge en toile de fond, cet endroit incarne à lui seul l’âme vibrante de la ville. La lumière naturelle, dansant sur les vagues, ajoute une touche féerique et magique à cette scène enchanteresse. C’est une véritable carte postale vivante, une invitation à rêver!

Le dynamisme des croisières à Sydney

Ce cliché saisissant illustre un aspect envoûtant de la baie : le ballet ininterrompu des majestueux navires de croisière. J’ai eu le privilège de capturer l’image d’un de ces gigantesques vaisseaux, ancré dans la baie, entouré par les gratte-ciels éclatants de la ville. Ce contraste vibrant entre l’urbanité dynamique et l’univers maritime symbolise l’énergie effervescente de Sydney, un véritable carrefour d’aventures nautiques et d’une vie citadine palpitante.

L’imposante frégate au cœur de la baie

Enfin, une image saisissante se déploie : une frégate militaire majestueusement ancrée au bord de l’eau, incarnant le lien indéfectible entre Sydney et la marine australienne. Ce cadre, sublimé par les branches délicates des arbres en premier plan, ajoute une touche de douceur à cette scène puissante et émotive. Un mélange éblouissant de nature, d’urbanité et d’histoire qui réveille les sens et fait vibrer l’âme.

Sydney, une ville aux mille visages

Ce voyage autour de la baie de Sydney a ravivé en moi une passion dévorante pour cette ville aux multiples facettes. De l’Opéra magnifiquement éclairé au ballet incessant des bateaux glissant sur les eaux, sans oublier les majestueux navires militaires, Sydney s’affirme comme une ville qui célèbre avec fierté son riche héritage tout en se tournant résolument vers un avenir prometteur. Pour tous ceux qui rêvent de découvrir cette destination extraordinaire, je vous en conjure : prenez le temps de flâner au bord de l’eau, laissez-vous emporter par la magie des paysages en perpétuel mouvement, et perdez-vous dans l’immensité envoûtante de ce port unique au monde.

Je vous laisse avec ces quelques images en espérant ardemment qu’elles éveilleront en vous le désir irrésistible de plonger dans l’univers enchanteur de cette magnifique ville, que vous souhaitiez la découvrir pour la première fois ou la redécouvrir avec un regard émerveillé.

Trouver la Paix Intérieure pour Mieux Dormir

Endroit paisible, au mieux que la vie puisse nous présenter : le lit. J’y suis allongé, là, blême. Ma seule mission est de me laisser emporter dans un sommeil profond. Et bien devinez quoi ? J’échoue chaque soir !  

Je passe mon temps à tourner et retourner tous les soirs dans ce lit qui est si douillet. Mon cerveau est à cent à l’heure. Il pense à ce fichier Excel que j’ai peut-être oublié de correctement sauvegarder ; ou bien à cet e-mail qui est resté dans ma mailbox, muet, sans réponse. Et quand l’anxiété me prend à la gorge, alors toutes sortes de pensées emménagent dans un coin bien profond de ma tête. “Vais-je mourir sur le trajet du bureau demain ?” Mon cerveau me répond par l’affirmative dans 99,99 % des cas. Force est de constater que jusqu’à présent, il s’est trompé sur toute la ligne.

Les heures passent et le silence de la nuit, que j’aurais autrefois trouvé apaisant, devient un amplificateur de ce chaos intérieur. Chaque tic-tac de l’horloge résonne comme un compte à rebours sinistre. Le moindre bruit extérieur, le craquement du parquet ou le souffle du vent, vient s’ajouter à la cacophonie de mes pensées. Mais le pire, c’est ce bruit-là, celui que personne d’autre n’entend : le bourdonnement incessant, ce murmure intérieur qui n’a rien de naturel.

Je le surnomme le “bruit intracrânien”. C’est comme un vieux transistor mal réglé, grésillant entre deux stations. Parfois, c’est juste un sifflement ténu, presque supportable. D’autres fois, c’est un tumulte qui semble s’amplifier à mesure que je m’efforce de l’ignorer. Est-ce le stress ? La fatigue accumulée ? Ou ce besoin désespéré de contrôler ce qui m’échappe ?

Je me tourne encore, espérant que le changement de position fera taire ce vacarme. Mais non, il persiste. Alors, je compte les moutons, puis les moutons deviennent des chiffres. Je calcule le temps qu’il me reste avant que l’alarme ne sonne. Quatre heures et douze minutes… quatre heures et onze… Et à ce rythme, je me demande si je n’irai pas mieux sans jamais dormir.

Ce n’est qu’à l’aube, quand la lumière commence à percer les rideaux, que je parviens enfin à flirter avec le sommeil. Mon esprit s’épuise de lui-même, laissant une trêve momentanée. Mais cette accalmie n’est jamais une victoire, car je sais que le bruit reviendra, toujours, fidèle compagnon de mes nuits tourmentées.

Comment j’ai couru 1000 km en 158 jours : Mon défi réussi en 2024

D’ordinaire, lorsqu’une année rend l’âme, c’est dans la joie et la bonne humeur qu’on accueille la nouvelle qui voit la nuit. Entre 23h59 et 00h00, il y a cette magie qui se déroule devant nos yeux : on aperçoit le temps faire un bon dans le futur.

Ce spectacle s’accompagne de vœux transmis et de résolutions prises : on se souhaite une bonne année, mais qu’est-ce à dire ? On se promet d’être meilleur que l’année passée, mais moins bien que l’année prochaine.

Pour ma part, ce fut à une triste séance du théâtre de la vie cette fin d’année 2023. Mais, comme toute personne normalement constituée, je me promis également de travailler sur une version améliorée de moi-même. J’ai pris une feuille de papier, enfin non, monde moderne oblige, j’ai ouvert l’application Notes sur mon téléphone intelligent et ai listé quelques points d’amélioration. De là, il n’y eut qu’un pas pour que je les transforme en bonnes résolutions pour cette année 2024.

Celle d’entre elles qui nous intéresse ici est l’objectif kilométrique que je me suis fixé : courir 1000 kilomètres en 366 jours. Ce n’est pas énorme, en réalité, mais j’ai traversé une période plutôt compliquée et voyant cela écrit sur mon écran de téléphone, cela me paraissait inatteignable.

Le jour de l’an, je n’avais pas de temps à perdre et je m’y suis mis tout de suite. Le lendemain, idem. Le surlendemain, pareil… et ainsi de suite.

Au mois de janvier, esseulé et tourmenté comme jamais je ne l’ai été, je totalisais déjà 258 kilomètres au compteur.

La motivation vacillait, j’avais des hauts, des bas, mais je m’efforçai de tenir le cap.

Il y avait des jours plus faciles que d’autres. Mais en général, la souffrance venait frapper à ma porte. Mes mollets me faisaient mal ; mon genou gauche, puis le droit m’ont tourmenté ; sans même parler de toutes les ampoules. Ce n’est pas le courage qui m’a fait continuer, mais simplement l’objectif que je m’étais fixé. La seule option que je me suis laissé est de l’atteindre.

Nous sommes le jeudi 6 juin 2024 et j’ai atteint mon mégamètre aujourd’hui, pendant l’heure de déjeuner et bon sang comme je suis fier !

Si je l’ai fait, vous pouvez le faire, just do it.

Bernie, cet ami qu’on aimerait tous avoir

Proposition quotidienne de rédaction
Décrivez un homme qui a eu un impact positif sur votre vie.

C’était l’été 2015, je venais d’achever ma première année de master (plus précisément, le DSCG) et il me fallait, à la suite d’un désaccord avec la directrice de la boîte dans laquelle je bossais, trouver un nouvel employeur pour ma seconde année.

Aussi, m’étais-je mis à envoyer des tas de candidatures à des entreprises diverses et variées, mais le succès n’était pas tellement au rendez-vous. D’échec en échec, je me démotivais au fil des jours. L’école dans laquelle j’étais a fait passer mon profile à ses divers contacts, mais en vain.

Je tombai sur une annonce pour un poste en alternance, en comptabilité générale, précisément ce qu’il me fallait. Je rédigeai une lettre de motivation et, accompagnée de mon CV, j’envoyai ma candidature. Il ne passa que quelques heures avant que je ne sois contacté. J’en fus agréablement surpris.

La responsable des ressources humaines m’expliqua dans les grandes lignes le poste, la structure et divers autres détails. Puis, elle me proposa une date pour un entretien avec Bernie, le responsable comptable.

À la date convenue, j’enfilai mon attirail professionnel et me rendis à l’adresse indiquée, en plein cœur de Paris. Et ce fut à cet instant que je rencontrai pour la toute première fois Bernie.

Côté professionnel, il m’apprit énormément de choses à la fois sur le plan technique (en comptabilité, fiscalité, gestion etc.) que sur le plan relationnel (il m’apprit à toujours être diplomate).

Côté personnel, Bernie m’ouvrit les yeux sur un monde qui m’étais jusqu’alors caché. Il est une véritable encyclopédie vivante de connaissances culturelles. Il fut celui qui me donna goût à des films d’une autre époque, qui me conseilla des auteurs que je ne connaissais guère. Comme s’amusait à l’appeler l’un des fondateurs : BerniePédia. Ce surnom lui va si bien.

C’est grâce à Bernie que je suis aujourd’hui capable de citer plus de cinq auteurs de romans ou encore de lister des films d’avant les années 2000. C’est grâce à Bernie que j’ai découvert pêle-mêle :

  • Quand passent les cigognes, de Mikhail Kalatozov, qui remporta la palme d’or au festival de Cannes en 1958.
  • François Truffaut et sa vaste filmographie.
  • Andrei Tarkovski et son aptitude à mettre dans la poésie dans le cinéma.
  • Akira Kurosawa, le maître du cinéma nippon.
  • Bernard Tavernier, une référence critique sur le cinéma.

… et tellement d’autres.

Aussi, Bernie, mon ami, merci. Merci pour cette soif de découverte et cette passion que tu as su me transmettre.

Je vous souhaite à tous un Bernie dans votre existence.

No soul

The sun was still up there, staring at us. No soul was around, a total silence. By holding our breath, we could hear our hearts beating. That had something special. It lasted a few moments only, but it will last forever in my memories…

The sun was still up there, gazing at us. There was no soul around, just total silence. As we held our breath, we could hear our hearts beating.

That was something special. It lasted only a few moments, but it will last forever in my memories…

Now that I am a hundred years old, remembering this brings me pure joy. I am not fully sure if this is because of the pure beauty of the place… or if it reminds me that once, long ago, I was young and full of life. Ah, nostalgia, my dear, what are you doing to me? Was living then better? What exactly changed? What exactly happened? Is it life that changed? Or is it my perception?

Things that I disliked then are now pleasant to me. Things that I liked then are now meaningless. However, there is one thing that has remained constant throughout all those years: her.

Azure est mon âme

Aussi loin que mes yeux pouvaient m’emmener, je ne vis que ce désert céruléen qui était, cependant, perturbé par quelques nuages de-ci, de-là.

J’avançais, pensif à tant de choses et à rien en particulier, lorsque soudain, je remarquais cette belle bête volante m’observer d’un œil interrogatif. Que me voulait-elle ? M’avait-elle déjà aperçu quelque part ? C’était très peu probable.

Je tournais les talons à mes nouveaux amis columbidés pour contempler au loin les courbes rectilignes de cette belle Malte. C’est dans le temps qu’on voyage lorsqu’on atterri sur l’île.

Après un certain temps à contempler cette vision du passé, je me mis en route pour un monde plus moderne, un monde où les touristes se déplaçaient en trottinette électrique et où les jupes courtes étaient légion.

Je mis mon casque sur les oreilles pour m’isoler du bruit ambiant, la première symphonie de Sergei Prokofiev m’envouta, j’avançais, je vivais dans l’instant présent. Que tout me parut agréable. Peut-être mon jugement fut-il altéré par les quelques Guinness que j’avais descendu quelques minutes auparavant.

Le centre-ville était fait de coins et d’arrondis hétérogènes. Ce ne fut pas, pour autant, désagréable à regarder. De là-haut, Dieu nous voyait comme des petites fourmis. Nous, de la rue, on regarder vers le ciel et n’y voyions qu’un contraste de bleu.

Les rues se suivaient et ne se ressemblaient guère. Certaines furent étroites, d’autres tenaient du boulevard.

La chaleur était de plus en plus désagréable, mais je n’en avais cure car j’étais au bord de la mer. Et la vie au bord de la mer est différente, le stress et les tracas du quotidien semblaient s’être évanouis. Tout me paraissait beau, ici. Tout et tout le monde. Surtout, c’étaient ces petits détails qui faisaient le vrai charme de Malte.

Je commençais à voir la soif faire son retour. Aussi décidais-je de m’installer à une terrasse quelconque. J’observais les passants, mais surtout les passantes, tout naturellement. Puis, soudain, l’évidence me frappa comme Chuck Liddell : ce n’était pas Malte qui était belle, c’était ce qui l’entourait. On aura beau essayer, on ne rivalisera jamais avec ce que nous a offert le Créateur.

C’est tout de même beau… Les nuages. J’ai beau y réfléchir, je ne parviens pas à trouver une plus belle chose.

Allez, bonne nuit.

Une balade dominicale sur la galaxie d’Andromède

Les rues sont dénuées d’âmes, mais pourtant elles sont pleines de gens. Tout le monde marche tête baissée, d’aucuns lèvent la tête pour contempler l’imposante bâtisse qui a un incroyable vécu derrière elle.

L’hôtel d’en face abrite de nombreux touristes qui sont venus ici pour oublier leur quotidien. Voyager est le meilleur remède à la monotonie de la vie. Les rayons de soleil font oublier les clôtures, les échéances et les prélèvements d’impôts.

Du bout des doigts, on pourrait presque toucher les nuages. Prendre de la hauteur, avancer, le chemin des Hommes est fait d’une linéarité extraordinaire…

Vient ensuite le temps de la reflexion sur la théorie des cordes. D’univers parallèle en univers parallèle, on a tendance à se focaliser sur la réalité qu’on souhaiterait avoir, mais on ne se dit jamais qu’il se peut que cette réalité existe dans un univers parallèle. Et cela devrait suffire à nous rendre heureux.

Et pour les plus fortunés, il est toujours possible de monter à bord de son voilier et prendre le large. Écouter le bruit des vagues venant se fracasser sur la coque, se sentir vivant.

Une âme en peine retrouve toujours son chemin dans une église. Arrête-toi devant, admire sa splendeur et pénètres-y. Un cocon de sérénité en plein milieu de la ville. Calme. Prie.

Pour finir, prêtes attention à ces petits détails, tu n’y trouveras nullement le diable, mais la paix intérieure. Le monde est beau. La vie est belle.

Au fil de l’eau

Le calme s’abat sur la côte. Le bruit des vagues forme une symphonie spéciale, une musique qui apaise.

Trône au milieu de l’eau un voilier, il surveille les immeubles, veille sur les riverains. Le capitaine est parti déjeuner… n’est-il pas Charles ?

Et lorsque le soleil se cache derrière l’horizon, les immeubles déversent leurs lumières artificielles dans ce coin abyssal. La jalousie des étoiles… Un paradis artificiel.

Au petit matin, les plus courageux s’en vont courir au large, courir après le temps, courir après la vie… qui sait ?

Et le reflet du monde a ceci de sublime qu’il nous montre ces structures géantes que sont les hôtels en train de danser au fil des vagues…

C’est paisible, cela mérite bien une courte pause, un banc est libre. Je sors Les Fables de La Fontaine pour rajouter encore plus de poésie au moment présent… une histoire de moral.

Je restai assis pendant un moment. Les balcons furent vides, les terrasses également. Dès l’instant où des touristes commencèrent à y faire leur apparition, la beauté de l’instant devint fade.

Quelque fut leur intention, je n’en avais cure, le moment était censé m’être réservé, je voulais avoir le monde pour moi, et moi seul…

Mais aussi fort qu’on le veuille, les rêves restent du domaine de l’imaginaire… Le monde est fait pour être partagé.

Il y a bien une chose qu’ils ne m’enlèveront point : mes souvenirs et mes divagations.

PS : Je veux vivre au septième étage d’une tour, ainsi, serais-je près des nuages. C’est beau, les nuages.

La misère est plus belle au soleil

Le soleil embrasse les rides de mes yeux riants. Une embrassade aveuglante, les lunettes de soleil ne sont pas du domaine de l’accessoire ici. La chaleur est étouffante, pourtant on se sent bien. C’est une bouffée d’air frais dont a besoin le dormeur.

Regardez au loin, y voir la ligne d’horizon et sourire, la vie est belle. La misère est plus belle au soleil.