The photon

I’ve walked for many kilometers, the soles of my boots worn thin by the endless path that stretched before me. Each step was a testament to my solitude, a journey through a landscape that seemed to exist outside of time. The world around me was a canvas of muted colors, the sky a pale, washed-out blue, and the earth beneath my feet a tapestry of browns and greens.

At first, the silence was a welcome companion. It was a stark contrast to the cacophony of my previous life, where noise was as constant as the air I breathed. Here, in this vast emptiness, the quiet was profound, almost sacred. It allowed me to hear the subtle sounds of nature—the rustle of leaves, the occasional whisper of the wind, the distant call of a bird that seemed to echo through the void.

But as the kilometers stretched into what felt like an eternity, the silence began to transform. It wasn’t just the absence of sound anymore; it became a presence, an entity in its own right. The quiet grew louder, not in volume but in intensity, filling my mind with its oppressive weight.

In this overwhelming silence, my thoughts began to take on a life of their own. They whispered to me, not with the gentle voice of introspection but with the eerie, echoing resonance of a voice from the abyss. “You are a photon into a supermassive black hole,” they murmured. The words were chilling, not just for their content but for the way they seemed to resonate with the very essence of my being.

The metaphor was apt. A photon, with its infinite journey, its path bent by the gravity of a black hole, spiraling closer and closer to an event horizon from which there is no return. Here I was, in this desolate expanse, feeling the pull of an existential gravity, drawing me into the depths of my own psyche.

The silence, once a balm, now felt like the void of space, cold and indifferent. My steps, once purposeful, now seemed futile, as if I were walking towards an inevitable singularity where all paths converge and all light, all sound, all essence of self would be consumed.

Yet, within this daunting realization, there was a strange peace. The acceptance of my journey, of my solitude, of the whispering truths in my head, brought a clarity. I was not just a traveler in this physical landscape but a voyager through the cosmos of my own mind, where every step was both an escape and a descent into the heart of a black hole, where even light must eventually surrender to darkness.

And so, I walked on, the silence now a companion in my journey towards understanding, towards the acceptance of my own insignificance in the grand tapestry of the universe, and perhaps, towards a new kind of enlightenment.

Prague: Une Plongée dans l’Histoire et la Beauté

Prague. Ce n’est pas juste une ville—c’est une invitation à plonger dans l’histoire, à ressentir le poids de mille récits gravés dans ses ruelles pavées et ses murs anciens. Devant l’imposant Château de Prague, on réalise que ce n’est pas simplement un monument mais un témoin silencieux, veillant sur les chemins sinueux de la ville et le cours tranquille de la rivière Vltava. Le pont s’étend sous tes pas, et chaque enjambée semble une traversée dans le temps, te reliant à ceux qui ont foulé ces pavés avant toi.

Il y a quelque chose d’indescriptible ici, un murmure qui s’insinue doucement, qui t’imprègne et te relie à une grandeur intemporelle. Le ciel s’étire au-dessus, lourd de nuages semblant détenir les secrets de la ville, jouant d’ombres et de lumières sur la rivière. C’est un lieu qui ne crie pas sa majesté, mais qui chuchote, laissant la beauté de ses flèches et toits s’ancrer lentement dans l’âme. Chaque instant ici est un mélange de passé et de présent, comme si tu ne faisais pas que visiter, mais devenais une partie de l’histoire.

Prague n’est pas seulement une destination ; c’est un ressenti, un souvenir en devenir, une ville qui persiste bien après ton départ. En absorbant la vue, les sons et l’essence de Prague, tu sais que tu te tiens dans un lieu hors du temps.

Discovering the Timeless Charm of Prague

Prague. It’s not just a city—it’s an invitation to step into history, to feel the weight of countless tales woven into its cobblestone streets and ancient walls. As you stand before the towering Prague Castle, you realize it’s not just a piece of architecture but a silent witness, watching over the city’s winding paths and the steady flow of the Vltava River. The bridge spans beneath you, and every step feels like a passage through time, connecting you with all those who have walked here before.

There’s something unique about this place that’s hard to put into words—a quiet pull that gets under your skin, making you feel part of something bigger. The sky stretches above, heavy with clouds that seem to hold the city’s secrets, casting shadows and light across the river. It’s a place that doesn’t shout its significance; it whispers, letting the beauty of the spires and rooftops sink slowly into your soul. Every moment here feels like a blend of the past and present, as if you’re not just visiting but somehow becoming part of the story.

Prague isn’t just a destination; it’s a feeling, a memory waiting to be made, a city that lingers long after you leave. As you take in the view, the sounds, and the essence of Prague, you know you’re standing somewhere timeless.

À la découverte des trésors de Sydney : un voyage à travers la baie

Sydney, une ville qui ensorcelle dès le premier regard avec son énergie débordante et ses panoramas à couper le souffle. Au cœur de cette métropole palpitante se dresse l’un des ports les plus emblématiques au monde, un véritable joyau. Lors de ma dernière aventure, j’ai eu le privilège de redécouvrir les merveilles de cette baie spectaculaire, et chaque instant a été une révélation. Voici un aperçu de trois moments inoubliables qui resteront gravés dans mon cœur.

L’Opéra de Sydney et le Harbour Bridge : des monuments à couper le souffle

Qui pourrait visiter Sydney sans être absolument envouté par la silhouette majestueuse de l’Opéra de Sydney, ce chef-d’œuvre architectural qui semble s’élever et flotter gracieusement sur les eaux scintillantes? Étreint par le Harbour Bridge en toile de fond, cet endroit incarne à lui seul l’âme vibrante de la ville. La lumière naturelle, dansant sur les vagues, ajoute une touche féerique et magique à cette scène enchanteresse. C’est une véritable carte postale vivante, une invitation à rêver!

Le dynamisme des croisières à Sydney

Ce cliché saisissant illustre un aspect envoûtant de la baie : le ballet ininterrompu des majestueux navires de croisière. J’ai eu le privilège de capturer l’image d’un de ces gigantesques vaisseaux, ancré dans la baie, entouré par les gratte-ciels éclatants de la ville. Ce contraste vibrant entre l’urbanité dynamique et l’univers maritime symbolise l’énergie effervescente de Sydney, un véritable carrefour d’aventures nautiques et d’une vie citadine palpitante.

L’imposante frégate au cœur de la baie

Enfin, une image saisissante se déploie : une frégate militaire majestueusement ancrée au bord de l’eau, incarnant le lien indéfectible entre Sydney et la marine australienne. Ce cadre, sublimé par les branches délicates des arbres en premier plan, ajoute une touche de douceur à cette scène puissante et émotive. Un mélange éblouissant de nature, d’urbanité et d’histoire qui réveille les sens et fait vibrer l’âme.

Sydney, une ville aux mille visages

Ce voyage autour de la baie de Sydney a ravivé en moi une passion dévorante pour cette ville aux multiples facettes. De l’Opéra magnifiquement éclairé au ballet incessant des bateaux glissant sur les eaux, sans oublier les majestueux navires militaires, Sydney s’affirme comme une ville qui célèbre avec fierté son riche héritage tout en se tournant résolument vers un avenir prometteur. Pour tous ceux qui rêvent de découvrir cette destination extraordinaire, je vous en conjure : prenez le temps de flâner au bord de l’eau, laissez-vous emporter par la magie des paysages en perpétuel mouvement, et perdez-vous dans l’immensité envoûtante de ce port unique au monde.

Je vous laisse avec ces quelques images en espérant ardemment qu’elles éveilleront en vous le désir irrésistible de plonger dans l’univers enchanteur de cette magnifique ville, que vous souhaitiez la découvrir pour la première fois ou la redécouvrir avec un regard émerveillé.

No soul

The sun was still up there, staring at us. No soul was around, a total silence. By holding our breath, we could hear our hearts beating. That had something special. It lasted a few moments only, but it will last forever in my memories…

The sun was still up there, gazing at us. There was no soul around, just total silence. As we held our breath, we could hear our hearts beating.

That was something special. It lasted only a few moments, but it will last forever in my memories…

Now that I am a hundred years old, remembering this brings me pure joy. I am not fully sure if this is because of the pure beauty of the place… or if it reminds me that once, long ago, I was young and full of life. Ah, nostalgia, my dear, what are you doing to me? Was living then better? What exactly changed? What exactly happened? Is it life that changed? Or is it my perception?

Things that I disliked then are now pleasant to me. Things that I liked then are now meaningless. However, there is one thing that has remained constant throughout all those years: her.

Azure est mon âme

Aussi loin que mes yeux pouvaient m’emmener, je ne vis que ce désert céruléen qui était, cependant, perturbé par quelques nuages de-ci, de-là.

J’avançais, pensif à tant de choses et à rien en particulier, lorsque soudain, je remarquais cette belle bête volante m’observer d’un œil interrogatif. Que me voulait-elle ? M’avait-elle déjà aperçu quelque part ? C’était très peu probable.

Je tournais les talons à mes nouveaux amis columbidés pour contempler au loin les courbes rectilignes de cette belle Malte. C’est dans le temps qu’on voyage lorsqu’on atterri sur l’île.

Après un certain temps à contempler cette vision du passé, je me mis en route pour un monde plus moderne, un monde où les touristes se déplaçaient en trottinette électrique et où les jupes courtes étaient légion.

Je mis mon casque sur les oreilles pour m’isoler du bruit ambiant, la première symphonie de Sergei Prokofiev m’envouta, j’avançais, je vivais dans l’instant présent. Que tout me parut agréable. Peut-être mon jugement fut-il altéré par les quelques Guinness que j’avais descendu quelques minutes auparavant.

Le centre-ville était fait de coins et d’arrondis hétérogènes. Ce ne fut pas, pour autant, désagréable à regarder. De là-haut, Dieu nous voyait comme des petites fourmis. Nous, de la rue, on regarder vers le ciel et n’y voyions qu’un contraste de bleu.

Les rues se suivaient et ne se ressemblaient guère. Certaines furent étroites, d’autres tenaient du boulevard.

La chaleur était de plus en plus désagréable, mais je n’en avais cure car j’étais au bord de la mer. Et la vie au bord de la mer est différente, le stress et les tracas du quotidien semblaient s’être évanouis. Tout me paraissait beau, ici. Tout et tout le monde. Surtout, c’étaient ces petits détails qui faisaient le vrai charme de Malte.

Je commençais à voir la soif faire son retour. Aussi décidais-je de m’installer à une terrasse quelconque. J’observais les passants, mais surtout les passantes, tout naturellement. Puis, soudain, l’évidence me frappa comme Chuck Liddell : ce n’était pas Malte qui était belle, c’était ce qui l’entourait. On aura beau essayer, on ne rivalisera jamais avec ce que nous a offert le Créateur.

C’est tout de même beau… Les nuages. J’ai beau y réfléchir, je ne parviens pas à trouver une plus belle chose.

Allez, bonne nuit.

Une balade dominicale sur la galaxie d’Andromède

Les rues sont dénuées d’âmes, mais pourtant elles sont pleines de gens. Tout le monde marche tête baissée, d’aucuns lèvent la tête pour contempler l’imposante bâtisse qui a un incroyable vécu derrière elle.

L’hôtel d’en face abrite de nombreux touristes qui sont venus ici pour oublier leur quotidien. Voyager est le meilleur remède à la monotonie de la vie. Les rayons de soleil font oublier les clôtures, les échéances et les prélèvements d’impôts.

Du bout des doigts, on pourrait presque toucher les nuages. Prendre de la hauteur, avancer, le chemin des Hommes est fait d’une linéarité extraordinaire…

Vient ensuite le temps de la reflexion sur la théorie des cordes. D’univers parallèle en univers parallèle, on a tendance à se focaliser sur la réalité qu’on souhaiterait avoir, mais on ne se dit jamais qu’il se peut que cette réalité existe dans un univers parallèle. Et cela devrait suffire à nous rendre heureux.

Et pour les plus fortunés, il est toujours possible de monter à bord de son voilier et prendre le large. Écouter le bruit des vagues venant se fracasser sur la coque, se sentir vivant.

Une âme en peine retrouve toujours son chemin dans une église. Arrête-toi devant, admire sa splendeur et pénètres-y. Un cocon de sérénité en plein milieu de la ville. Calme. Prie.

Pour finir, prêtes attention à ces petits détails, tu n’y trouveras nullement le diable, mais la paix intérieure. Le monde est beau. La vie est belle.

Au fil de l’eau

Le calme s’abat sur la côte. Le bruit des vagues forme une symphonie spéciale, une musique qui apaise.

Trône au milieu de l’eau un voilier, il surveille les immeubles, veille sur les riverains. Le capitaine est parti déjeuner… n’est-il pas Charles ?

Et lorsque le soleil se cache derrière l’horizon, les immeubles déversent leurs lumières artificielles dans ce coin abyssal. La jalousie des étoiles… Un paradis artificiel.

Au petit matin, les plus courageux s’en vont courir au large, courir après le temps, courir après la vie… qui sait ?

Et le reflet du monde a ceci de sublime qu’il nous montre ces structures géantes que sont les hôtels en train de danser au fil des vagues…

C’est paisible, cela mérite bien une courte pause, un banc est libre. Je sors Les Fables de La Fontaine pour rajouter encore plus de poésie au moment présent… une histoire de moral.

Je restai assis pendant un moment. Les balcons furent vides, les terrasses également. Dès l’instant où des touristes commencèrent à y faire leur apparition, la beauté de l’instant devint fade.

Quelque fut leur intention, je n’en avais cure, le moment était censé m’être réservé, je voulais avoir le monde pour moi, et moi seul…

Mais aussi fort qu’on le veuille, les rêves restent du domaine de l’imaginaire… Le monde est fait pour être partagé.

Il y a bien une chose qu’ils ne m’enlèveront point : mes souvenirs et mes divagations.

PS : Je veux vivre au septième étage d’une tour, ainsi, serais-je près des nuages. C’est beau, les nuages.

La misère est plus belle au soleil

Le soleil embrasse les rides de mes yeux riants. Une embrassade aveuglante, les lunettes de soleil ne sont pas du domaine de l’accessoire ici. La chaleur est étouffante, pourtant on se sent bien. C’est une bouffée d’air frais dont a besoin le dormeur.

Regardez au loin, y voir la ligne d’horizon et sourire, la vie est belle. La misère est plus belle au soleil.